offre de formation -
CTA 12 décembre 2018
On peut
retenir les éléments suivants :
d'une manière générale,
les établissements gardent les enseignements qu'ils proposent
actuellement (par exemple, la spécialité SES est ouverte dans la
plupart des lycées qui accueillent des élèves de série ES). Nous avons
dénoncé la situation des quelques établissements qui verraient leur
offre de formation se réduire à la rentrée prochaine. A chaque fois, le
rectorat met en avant des effectifs insuffisants.
de nombreux
établissements se sont vus refuser l'implantation d'enseignements
de spécialités considérés
comme « rares » :
Arts,
Littérature, langues et cultures de l’Antiquité
(LCA),
Sciences de l'ingénieur (SI) et Numérique et sciences informatiques (NSI).
Le rectorat renvoie à l'ouverture
d'options
(en oubliant de rappeler que celles-ci devront être financées par les
établissements) mais sans vouloir publier dès maintenant la carte
d'implantation des options (à suivre en janvier).
l'implantation des
enseignements de spécialité fragilise les
établissements de petite taille.
Au prétexte d'effectifs insuffisants, ils ne peuvent pas proposer un
large choix de spécialités ce qui pourrait diminuer leur attractivité.
La rectrice s'est engagée à les soutenir tout en disant ignorer si elle
en aurait les moyens.
si à la fin du deuxième trimestre, les élèves sont nombreux à vouloir
s'inscrire dans un enseignement de
spécialité
qui n'est pas proposé dans leur établissement,
alors le rectorat se dit prêt à l'y ouvrir. Cependant, pourquoi les
élèves choisiraient-ils un enseignement dont ils savent qu'il n'est pas
proposé dans leur établissement ? Avec quels moyens cette ouverture
pourrait-elle se faire ?
le rectorat affirme, pour la rentrée 2018,
garantir les
enseignements de spécialité
contenus dans la carte des formations : même en cas d'effectifs très
faibles, les élèves pourront suivre les enseignements proposés par
l'établissement.
Des questions fréquentes :
es élèves pourront-ils
choisir librement les 3 enseignements de spécialité
en classe de Première ? Le ministère insiste beaucoup sur la liberté des
élèves mais toutes les spécialités ne sont pas proposées dans tous les
établissements (ainsi la spécialité NSI n'est proposée que par moins de
20 % des lycées). Le rectorat met en avant la possibilité de suivre une
spécialité
dans un
établissement voisin
(sans vouloir comprendre les difficultés que cela peut engendrer) mais
se montre très prudent sur la possibilité de
changer de lycée
pour suivre une spécialité dans un autre établissement : les changements
d'établissements seront très limités.
la carte des formations est-elle figée ? La carte présentée devrait être
revue chaque année. On peut s'attendre à un « ajustement
de l'offre de formation »
qui peut correspondre aussi bien à des ouvertures de spécialité qu'à des
fermetures.
Les établissements auront-ils
des moyens
suffisants
pour fonctionner ? Le 19 décembre prochain, le ministère publiera la
répartition par académie des suppressions de postes dans le second
degré. On peut s'attendre à des suppressions de postes très importantes
à Nancy-Metz alors que les effectifs d'élèves seront stables. |