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COLLÈGE


                            ENSEIGNER AU COLLÈGE : UN DÉFI QUOTIDIEN


       Faire réussir tous nos élèves, former des citoyen·nes éclairé·es et émancipé·es, voici l’ambition que nous portons au
       SNES­FSU. La réalité, notre quotidien professionnel malmènent nos convictions, jusqu’au postulat d’éducabilité.


       Pourtant, un autre collège est possible, un collège qui ne trie pas les élèves, un collège où les effectifs de classe sont
       inférieurs à 20, permettant le traitement de la difficulté scolaire dans la classe, par l’enseignant·e, permettant l’adaptation
       des enseignements pour une inclusion réussie.

       Pour cette rentrée, si certains changements, à mettre sur le compte des luttes menées dans les établissements et par le
       SNES­FSU, vont dans le bon sens, la politique menée à l’Éducation nationale, par le biais de multiples réformes qui font
       système, tient d’une logique néo­libérale de casse du service public d’éducation.


                                    LES NOUVEAUTÉS DE LA RENTRÉE




                 NOUVEAUX PROGRAMMES EN 6                                            DNB
                                              ÈME
         en  français,  mathématiques  et  LV1,  très  décriés  tant   Le  contrôle  continu  sera  désormais  fondé  sur  les
         dans  leurs  contenus  que  sur  leur  forme  :  très
                                                             moyennes  disciplinaires  sans  hiérarchie.  La  part  du
          prescriptifs pour les enseignant·es avec une vision très
                                                             contrôle  continu  passera  de  50  %  actuellement  à  40  %.
          utilitariste  des  «  savoirs  fondamentaux  »,  ils  laissent
          peu  de  place  à  la  réflexion,  au  temps  indispensable
                                                             encore inscrit dans la loi…
          pour les élèves de s’approprier les notions.       Mais ce n’est pas tout à fait la fin du bilan de fin de cycle,
                                                             Ne  nous  laissons  pas  non  plus  imposer  ce  qui  pourrait
                                                             ressembler à un plan local d'évaluation (voir p. 3 ­ lycée)




                                                                            « CHOC DES SAVOIRS »
                   ÉVALUATIONS NATIONALES

         après la 6 ème  et la 4 ème , les voici en 5 ème  ! Autant   et ses groupes de niveaux/besoin, grandement affaibli après
         dire  que  les  salles  informatiques  (là  où  elles   la censure du Conseil d’État, dont l’abandon est préconisé
                                                            par un rapport de l’inspection générale.
         existent encore) vont être fortement utilisées en
         septembre…  Mais  dans  quel  intérêt  ?  Qui  est   Un  courrier  ministériel,  à  destination  des  recteurs  et
         évalué ? qui veut­on piloter et/ou déposséder de   rectrices,  puis  décliné  pour  les  chef·fes  d’établissement,
         ses  prérogatives  ?  L’évaluation  est  un  geste   voudrait impulser la poursuite des « groupes de besoin », il
                                                           n’a pas de valeur réglementaire.
         professionnel de l’enseignant·e !                 Le  SNES­FSU  a  déposé  2  nouveaux  recours  pour  faire

                                                           annuler les nouveaux arrêtés – décrets.

              PÔLE D’APPUI À LA SCOLARISATION (PAS)                            PLAN MATHS / FILLES

         17 PAS sont préfigurés, 2 dans les Vosges, 4 en Moselle,   Nouvelle  annonce  d’E.  Borne  qui  prévoyait  de  trier  à
         2 en Meurthe­et­Moselle, toute la Meuse est concernée.
                                                                nouveau  les  élèves  mais  selon  leur  appétence  en
         Le  recteur  est  très  enthousiaste,  comme  si  un  lieu
                                                                maths  /  sciences.  Finalement,  pour  les  trois
         d‘accueil  des  familles  allait  solutionner  toutes  les
                                                                établissements de l’académie qui vont expérimenter ce
         problématiques d’inclusion dont le manque de moyens, de
                                                                dispositif (Rohrbach, Paul Valéry Metz et Blainville), ce
          reconnaissance des AESH. Pour ces dernier·es, le risque
          est grand de voir leur périmètre géographique s’étendre,
                                                                emploi du temps, ce qui ressemble à une option.
          alors même que leur salaire moyen est d’environ 900 €
                                                                N'oublions pas que c'est le lycée Blanquer qui a saboté
                                                                tous  les  progrès  en  ce  qui  concerne  la  part  des  filles
          par mois.                                             seront  des  regroupements  d’élèves  en  plus  de  leur
                                                                dans les enseignements scientifiques.
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